Le violoniste chinois Ning Feng, lauréat du dernier concours international Paganini, commença l’étude de son instrument à l’âge de quatre ans, et l’enfant prodige ne cessa d’évoluer au sommet des plus grandes compétitions avant de devenir le virtuose accompli que nous entendons dans l’enregistrement proposé ici. Ce dernier regroupe des œuvres de Nathan Milstein (Paganiniana, Variations), Tarrega/Ricci (Recuerdos de la Alhambra), Luciano Berio (Sequenza VIII), Nicolo Paganini (Duo pour un violon), Alfred Schnittke (A Paganini), Ernst (Der Erklönig (Schubert), Grand Caprice Op. 26, The last Rose of Summer (Etude N°6)), et Fritz Kreisler (Récitatif et Scherzo, Caprice). « Dans cet enregistrement, souligne Ning Feng, j’ai inclus deux pièces modernes pour violon seul. Ces œuvres de Berio et de Schnittke ne sont pas des pièces conventionnelles et « faciles à écouter ». Mais comme tout grand art moderne, elles nous donnent une nouvelle vision, nous permettant de créer une nouvelle image sonore à partir du violon ». Dans une prise de son remarquable de finesse, respectant timbre instrumental et espace acoustique, le violoniste chinois laisse s'épanouir une virtuosité jamais appuyée, jamais outrée, mais bel et bien au service d'un discours musical vibrant, inspiré et poétique. Un SACD essentiel et rare.
Jean-Jacques Millo The Chinese violinist Ning Feng, winner of the latest international Paganini competition, began studying his instrument at the age of fourteen, and the child prodigy never stopped getting better, playing at the most important competitions before becoming the accomplished virtuoso we hear on this recording. It unites works by Nathan Milstein (Paganiniana, Variations), Tarrega/Ricci (Recuerdos de la Alhambra), Luciano Berio (Sequenza VIII), Nicolo Paganini (Duo for a Violin), Alfred Schnittke (A Paganini), Ernst (Der Erklönig (Schubert), Grand Caprice Op.26, The Last Rose of Summer (Étude N°6)), and Fritz Kreisler (Récitatif and Scherzo, Caprice). “On this recording,” states Ning Feng, “I have included modern pieces that are conventional and ‘easy to listen to.’ But, as is the case in all great modern art, they give us a new vision, allowing us to create a new sound image based on the violin.” In a remarkably refined sound recording that respects instrumental tone and acoustic space, the Chinese violinist allows his virtuosity, never heavy-handed or outrageous, to flourish by being at the disposition of a vibrant, inspired and poetic musical discourse. This SACD is essential and exceptional.
Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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