Enfin ! Voici sur support SACD l’opéra « Simplicius Simplicissimus » de karl Amadeus Hartmann (1905-1963) d’après le plus grand roman picaresque en langue allemande du XVIIème siècle signé Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen. Ce dernier relate l’histoire et la vie tourmentée d’un jeune paysan totalement naïf traversant les affres et les horreurs de la guerre de trente ans. Hartmann commença l’écriture de son opéra de « chambre » en 1934 sous la houlette de son ami le chef d’orchestre Hermann Scherchen, mais sa version ultime ne vit le jour qu’en 1957. La partition de Hartmann se décline en trois actes avec une ouverture dédiée à la mémoire du compositeur russe Serge Prokofiev, sorte de « poème symphonique » d’une expressivité puissante et mémorable. Rendu avec une force narrative remarquable par les artistes en présence, avec notamment la soprano Julian Banse, les ténors Will Hartmann et Peter Marsch et le baryton Ashley Holland, sans oublier le narrateur Harry Peeters, « Simplicius Simplicissimus » retrouve ainsi une place essentielle dans l’histoire de l’opéra du XXème siècle. La direction inspirée de Markus Stenz, participe à la réussite de cette captation, que l’orchestre néerlandais transcende véritablement dans un engagement indéniable. Avec une prise de son superlative, ce double album SACD est tout simplement incontournable.
Jean-Jacques Millo Finally! Here on SACD is the opera “Simplicius Simplicissimus” by Karl Amadeus Hartmann (1905-1963) based on the greatest picaresque novel in the German language of the 17th century by Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen. It relates the tormented story and life of a totally naive young peasant crossing the torment and horror of the Thirty Years War. Hartmann began writing his “chamber” opera in 1934 under the guidance of his friend, the conductor Hermann Scherchen, but his final version did not see the light of day until 1957. Hartmann’s score is made up of three acts with an overture dedicated to the memory of the Russian composer Serge Prokofiev, a kind of “symphonic poem” of powerful and memorable expression. Interpreted with remarkable narrative force by the artists in presence, most notably the soprano Julian Banse, the tenors Will Hartmann and Peter Marsch, and the baritone Ashley Holland, and needless to say the narrator Harry Peeters, “Simplicius Simplicissimus” hereby finds its rightful standing in the history of 20th century opera. The inspired direction of Markus Stenz adds to the success of this recording, which the Dutch orchestra truly transcends with undeniable engagement. In a superlative sound recording, this double SACD is quite simply a must-have. Translation Lawrence Schulman | 
