Opus Haute Définition e-magazine

G. Puccini

La Fanciulla Del West

Mara Zampieri, Placido Domlingo, Juan Pons. Orchestre et Choeur du Théâtre de la Scala. Lorin Maazel (direction)

Brilliant Classics 93046, Abeille Musique

DVD stéréo

Un autre titre des opéras du Théâtre de la Scala d’Opus Arte réédités par Brilliant classics en série ultra-économique. A ce prix là ce serait fou de se gêner si l’on aime le compositeur Puccini évidemment d’autant que là, le chef d’orchestre Lorin Maazel, fort critiquable par ailleurs, est en pleine forme (profitez-en) et qu’il possède d’excellents chanteurs. La Fianciulla del West est un opéra en trois actes d’après le livret de Civinini et Zangarini d’après The Girl of the Golden West de David Belasco, créé au Metropolitan Opera de New York le 10 décembre 1910 avec Emmy Destinn (Minnie), Enrico Caruso (Johnson), Pasquale Amato (Jack Rance), sous la direction d’Arturo Toscanini. Excusez du peu. Nous sommes dans les montagnes de la Californie, du temps de la ruée vers l’or. Dans le Polka-Bar, saloon que tient Minnie, une jeune femme au caractère décidé, des mineurs jouent aux cartes et boivent pour vaincre l’ennui et la nostalgie du pays natal. Avec eux se trouve Jack Rance, le shérif du lieu. Ashby, le correspondant d’une agence de transports, se dit sûr de capturer bientôt le bandit Ramerrez, qui a de nombreux vols à son actif. Une dispute éclate entre Rance et un mineur, tous deux amoureux de Minnie. Celle-ci calme les esprits, et lit des pages de la Bible aux mineurs. Peu après, Rance déclare ses sentiments à Minnie. Voilà en quelques phrases l’intrigue de cet « opéra-western », à l’intrigue un peu surprenante effectivement par rapport à ce que nous avons l’habitude d’entendre. Ici, chanteurs et décors sont absolument dans le ton. On a ce qui se fait de meilleur, Placido Domlingo interprétant Dick Johnson à la perfection, Mara Zampieri campant une remarquable Minnie et Juan Pons parfaitement à l’aise en Jack Rance. Bref, une grande réussite.

Yannick Rolandeau

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