Le premier volet de cette nouvelle intégrale des Symphonies du maître de Bonn est, avant tout, placée sous le signe de l’énergie, celle de la jeunesse. Porté par le Festival de la Chaise-Dieu qui lui prête l’acoustique exceptionnelle de son abbatiale, ce projet de Victor Julien-Laferrière et l’Orchestre Consuelo s’étalera sur quatre années. Fondé en 2021 par le violoncelliste et chef d’orchestre Victor Julien- Laferrière, Consuelo fait partie des ensembles les plus remarqués dans le paysage musical français. Il rassemble des musiciens chambristes, solistes et d’orchestres, unis par une même exigence dans l’approfondissement des œuvres jouées. Ensemble, ils explorent naturellement le répertoire pour orchestre de chambre mais abordent également les grandes œuvres symphoniques. Consuelo, est avant tout un collectif qui vise un idéal d’orchestre : être une communauté créative d’artistes partageant les mêmes idées et qui dialoguent en permanence. Cette implication de tous dans les choix d’interprétation permet ainsi de trouver le meilleur son. C’est ce qui ressort, à l’écoute, de ce premier volume où le sentiment d’immédiateté du discours musical traverse les trois symphonies proposées (Symphonie N°1 en ut majeur Op.21, Symphonie N°2 en ré majeur Op.36, Symphonie N°4 en si bémol majeur Op.60). Bref, une nouvelle aventure s’ouvre donc pour le mélomane averti. Vivement la suite !
Jean-Jacques Millo |