Disons-le d’emblée, cette nouveauté discographique ne vaut que pour la Sonate pour violon FP 119 de Francis Poulenc, en trois mouvements et l’extrait (Louange à l’éternité de Jésus) du Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, magnifiquement interprétés par La violoniste Julia Igonina et le pianiste Maxim Emelyanychev. On oubliera très vite la partition (Jazz) de Sergey Akhunov (né en 1967) d’une insipidité musicale affligeante. "Né à Kiev, ce dernier est un compositeur de musique minimaliste aux diverses influences. Il a commencé sa carrière musicale en tant qu’hautboïste, avant de se tourner notamment vers la musique électronique et le rock’n roll. En 2005, il a rompu avec ces styles musicaux pour se concentrer exclusivement sur des œuvres orchestrales et de musique de chambre". Bref, une demi-réussite.
Jean-Jacques Millo |