Opus Haute Définition e-magazine

Lully & Autres

Le Manuscrit de Madame Théobon

Christophe Rousset (clavecin)

Aparté AP 256, HM PIAS

2 CD stéréo

Voici une parution dont la découverte est une histoire à elle toute seule. En 2004, le claveciniste Christophe Rousset, consultant le site internet EBay, découvre, par hasard, ce manuscrit, propriété de Lydie de Théobon." Madame de Théobon était une assistante de la reine Marie-Thérèse d’Espagne, et plus tard de la comtesse de Beuvron. La liaison avec Louis XIV a commencé en 1670, jusqu’en 1673 (date à laquelle Madame de Théobon a été expulsée des serviteurs de la reine en raison de l’influence de Madame de Montespan). Il est possible qu’elle ait joué du clavecin à la cour". Christophe Rousset nous dit : "Au premier contact on se met à feuilleter le volume. Le premier élément enthousiasmant de celui-ci était la présence de ces trop rares préludes non mesurés dans le répertoire de clavecin. Sep Préludes inédits ! C’était déjà une manne. Puis, je reconnus facilement quelques pièces fameuses souvent reprises dans les divers manuscrits de clavecin au XVIIème : la courante Iris de Chambonnières, la gavotte de Lebègue, celle de Hardel avec le double de Louis Couperin. Et un nombre important de transcriptions de musiques de Lully pour le clavier (34 sur 80 pièces)". Bref, une découverte incontournable à ne pas négliger.

Jean-Jacques Millo

Here is a release whose discovery is a story in itself. In 2004, the harpsichordist Christophe Rousset, consultant at the internet site eBay, accidently discovered this manuscript, owned by Lydie de Théobon. Madame de Théobon was an assistant to the Queen Marie-Thérèse of Spain, and later the Countess de Beuvron. The romance with Louis XIV began in 1670 and lasted until 1673 (when Madame de Théobon expelled the servants of the Queen because of Madame de Montespan’s influence). It is possible that she played the keyboard at the court. Christophe Rousset tells us that: “On first contact I browsed the volume. The first exciting element I saw was the presence of these barless preludes that are far-too-rare in the keyboard repertoire. Seven unpublished Preludes! That already was a godsend. Then, I easily recognized a few famous pieces often republished in the various keyboard manuscripts of the 17th: the courante Iris de Chambonnières, the gavotte Lebègue, the one by Hardel with the double by Louis Couperin. And an important number of transcriptions by music by Lully for the keyboard (34 out of 80 pieces).” In short, this is major discovery that cannot be ignored.

Translation Lawrence Schulman

Visuel