Opus Haute Définition e-magazine

Alexander von Zemlinsky

Die Seejungfrau

Netherlands Philharmonic Orchestra. Marc Albrecht (direction)

Pentatone PTC 5186 740, Bertus

CD stéréo

"Alexander von Zemlinsky (1871-1942) représente une étape capitale entre Strauss, Mahler et la nouvelle Ecole Viennoise. Sans adopter le dodécaphonisme, son langage musical se situe à ce stade de l’évolution musical qui lui permet de conserver l’homogénéité, à la fois dans ses références à l’harmonie traditionnelle et dans ses incursions aux limites de la tonalité", nous dit André Lischke. En 1949 Arnold Schoenberg déclarait : "Alexander von Zemlinsky est la personne à laquelle je dois la presque totalité de mon savoir concernant la technique et les problèmes de la composition. J’ai toujours été persuadé qu’il était un grand compositeur et je le crois encore. Peut-être son temps viendra-t-il plus tôt qu’on ne le pense". Die Seejungfrau, fantaisie en trois mouvements pour grand orchestre d’après le conte d’Andersen, est ici présentée dans l’édition 2013 de Antony Beaumont. A la tête du Netherlands Philharmonic Orchestra, Marc Albrecht en donne une version envoûtante et puissante à la fois. Sa vision est d’une hauteur de vue que l’on peut aisément qualifier de nouvelle référence.

Jean-Jacques Millo

“Alexander von Zemlinsky (1871-1942) represents an essential step between Strauss, Mahler and the new Viennese School. Without adopting atonal music, his musical language can be situated at this stage of musical evolution, which allowed him to conserve homogeneity, both in his references to traditional harmony and in his incursions at the limit of tonality,” writes André Lischke. In 1949 Arnold Schoenberg declared: “Alexander von Zemlinsky is the person to whom I owe almost all of my knowledge concerning the technique and problems of composition. To this day, I have always been convinced that he is a great composer. Perhaps his day will come sooner than we think.” Die Seejungfrau, fantasy in three movements for orchestra based on the tale of Andersen, is here presented in the 2013 edition of Antony Beaumont. At the head of the Netherlands Philharmonic Orchestra, Marc Albrecht gives a version that is both spellbinding and powerful. His vision is so far above any other that one can easily label it the new reference.

Translation Lawrence Schulman

Visuel