L’enregistrement qui nous arrive ici est une heureuse découverte dans le monde galvaudé des ouvertures et autres préludes dirigés à la serpe par nombre de chefs d’orchestre peu scrupuleux. Et c’est avec un réel plaisir que nous savourerons ce programme judicieux d’Ouvertures s’ouvrant avec « Iphigénie en Aulide » de Gluck, suivit de la musique de ballet de « Idomeneo » de Mozart, « Médéa » de Cherubini, « Les Ruines d’Athènes » de Beethoven, « Oberon » de Weber et « Le Songe d’une nuit d’été » de Mendelssohn. Le Bamberger Symphoniker épouse la direction souple, inspirée et généreuse de Karl-Heinz Steffens dont l’engagement n’est pas le moindre atout d’un SACD à la prise de son exceptionnelle, rendant pleinement justice aux timbres instrumentaux. Bref, vous l’aurez compris, cet enregistrement est une aubaine à partager en cette fin d’année 2017.
Jean-Jacques Millo |