Opus Haute Définition e-magazine

Cécile Chaminade

Oeuvres pour piano

Johann Blanchard (piano)

MDG 904 1871 6, Socadisc Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

La musique pour piano de Cécile Chaminade est si rare de nos jours, que la parution de ce SACD consacré aux Etudes et à la Sonate Op.21 est une aubaine pour tous les mélomanes. Le pianiste Johann Blanchard ne s’y est pas trompé : « Ce qui, dans cet ample répertoire pour piano, suscita d’emblée mon enthousiasme c’est la grande variété du langage musical et la diversité des genres, qui vont de la musique de salon aux œuvres solistes virtuoses ». Cécile Louise Stéphanie Chaminade (1857-1944) c’est, comme l’écrivait jadis Gérard Condé : « une écriture claire, aisée, mélodique sans vulgarité, rappelant Mendelssohn, avec quelques touches d’archaïsme parfois ; les attaques sonnent toujours très distinctement comme chez Liszt ou Saint-Saëns et, à défaut de posséder l’originalité de celle d’un Chabrier, d’un Fauré ou d’un Debussy, son inspiration n’est jamais banale ». Jouant sur un Steinway de 1901, Johann Blanchard propose, outre la Sonate Op.21, l’Etude Symphonique Op.28, L’Etude de Concert Op.35, l’Etude Mélodique Op.118, l’Etude Pathétique Op.124, l’Etude Romantique OP.132, l’Etude Humoristique Op.138, l’Etude Scolastique Op.139 et, en première mondiale, « Souvenir d’Enfance ». Un programme certes exigeant, mais qui ne pourra laisser indifférents les amateurs avertis.

Jean-Jacques Millo

Cécile Chaminade’s piano music is so rare nowadays that the release of this SACD devoted to the Études and the Sonata Op.21 is a godsend for all music lovers. The pianist Johann Blanchard isn’t mistaken: “What, in this ample repertory for piano, incites my enthusiasm right off is the great variety of musical language and the diversity of genres, which go from music for the salon to works for virtuosi soloists.” Cécile Louise Stéphanie Chaminade (1857-1944) is, as once wrote Gérard Condé: “writing that is clear, easy, melodic without vulgarity, recalling Mendelssohn, with a few touches of archaism occasionally; the attacks always resound very distinctly as in Liszt or Saint-Saëns, and, while not possessing the originality of a Chabrier, a Fauré, or a Debussy, her inspiration is never banal.” Playing on a Steinway from 1901, Johann Blanchard proposes, besides the Sonata Op.21, the Étude Romantique Op.132, the Étude Mélodique Op.118, the Étude Pathétique Op.124, the Étude Romantique Op.132, the Étude Humoristique Op.138, the Étude Scholastique Op.139, and in world premiere, “Souvenir d’Enfance.” Here is a demanding program, but one that will not leave knowledgeable music lovers indifferent.

Translation Lawrence Schulman

Visuel