Le duo de pianistes Evelinde Trenkner et Sontraud Speidel propose ici des arrangements pour quatre mains de la Symphonie N°7 Op.92, signé Franz Xaver Scharwenka, ainsi que de la Grande Fugue Op.134, signé Beethoven lui-même. Disons-le d’emblée le résultat n’est guère enthousiasmant. Nous sommes là devant une interprétation des plus prosaïques avec un sentiment étrange de ternissement du discours musical. Un comble pour la Septième symphonie du maître de Bonn nommée par Wagner « L’apothéose de la danse ». Et dans la Grande Fugue, cela ne s’arrange guère et ne dépasse pas l’anecdotique. Bref, mieux vaut retourner aux majestueuses et géniales transcriptions de Franz Liszt pour piano seul.
Jean-Jacques Millo |