Le Trio Zimmermann nous revient avec un nouvel enregistrement consacré à Beethoven dans lequel nous pouvons entendre le Trio à cordes Op.3 N°1 pour violon, alto et violoncelle en mi bémol majeur qui « aurait constitué d’abord un essai de quatuor, pour répondre à une commande du comte Apponyi : dés lors, on peut imaginer qu’il fait l’économie, dans l’équilibre des voix instrumentales, du second violon », nous dit François-René Tranchefort, ainsi que le Trio pour cordes N°2 Op.8 « Sérénade » en ré majeur. « Les Sérénades composées par Beethoven pourraient être considérées comme des œuvres mineures, n’étaient leur originalité, souligne Jean Witold dans son ouvrage consacré au compositeur allemand paru chez Hachette en 1961. Dans ces petits divertissements, Beethoven renoue avec une tradition où Mozart, avant lui, était passé maître, et il le fait non seulement en respectant l’esprit de la sérénade, mais en servant celle-ci avec finesse, grâce, élégance et fantaisie ». Et c’est bien ainsi que le Trio Zimmermann (Frank Peter Zimmermann violon, Antoine Tamestit alto, Christian Poltéra violoncelle) nous la restitue dans un discours musical des plus accomplis. Une nouvelle fois l’inspiration se pare d’émotion en offrant un SACD Beethoven de référence.
Jean-Jacques Millo The Zimmermann Trio returns with a new recording devoted to Beethoven in which we can hear the String Trio Op.3 N°1 for Violin, Viola and Cello in E flat major, which “was at first to have been a quartet, in order to respond to a commission by the Count Apponyi: from that moment on, one can imagine that he set aside, in the balance of instrumental voices, the second violin,” tells us François-René Tranchefort. We also get to hear the String Trio N°2 Op.8 “Serenade” in D major. “Beethoven’s Serenades, apart their originality, could be considered minor works,” underlines Jean Witold in his work devoted to the German composer published by Hachette in 1961. In these small divertissements, Beethoven renews a tradition for which Mozart, before him, was a past master, and he does it not only by respecting the spirit of the serenade, but by serving it with delicacy, grace, elegance and fantasy.” And it is thus that the Zimmermann Trio (Frank Peter Zimmermann, violin; Antoine Tamestit, viola; Christian Poltéra, cello) restitutes it for us in a most accomplished musical discourse. Once again, inspiration dresses itself in emotion by offering a Beethoven SACD that is a reference. Translation Lawrence Schulman |