Opus Haute Définition e-magazine

Robert Schumann

Etudes Symphoniques. Fantaisie Op.17. Carnaval de Vienne. Op.26

Sviatoslav Richter (piano)

Praga Digitals PRD 350 070, Harmonia Mundi Distribution

Super Audio CD hybride stéréo

Ici, Richter nous est rendu dans une plénitude sonore pour savourer de nouveau ses Schumann, avec au programme les « Etudes Symphoniques » Op.13 et les cinq variations posthumes, la « Fantaisie » Op.17 ainsi que le « Carnaval de Vienne » Op.26. Dans la Musique pour piano de Robert Schumann , comme le souligne si justement André Tubeuf dans son Dictionnaire Amoureux de la Musique paru aux éditions Plon, « la plus extrême sensibilité, parfois féminisée jusqu’à l’aveu et l’abandon les plus tendres, se laisse prendre, se fige, aussitôt se dissout dans tel intermède qui s’ajoute ou s’insère à des études simplement dites symphoniques. Non, ce règne romantique (et déjà voué au nocturne, au carnaval et au masque, à toutes folies) de l’humeur et de la fantaisie (hoffmannesque ici plus que Baudelairienne), personne comme Schumann ne l’a acclimaté, n’y a voué la musique, dans le seul noir et blanc du piano ».

Jean-Jacques Millo

Here, Richter is delivered to us in all his sonorous glory. We can once again savor his Schumann, with on the program the “Symphonic Studies” Op.13, the five posthumous variations, the “Fantasy” Op.17, as well as “Vienna Carnival” O. 26. In the music for piano by Robert Schumann, as so justly remarks André Tubeuf in his Dictionnaire Amoureux de la Musique, edited by Plon, “the most extreme sensibility, often feminized to the point of the most tender avowal and abandon, allows itself to be captured, solidly, as quickly dissolved in an interlude which adds or inserts itself to etudes simply called symphonic. No, this romantic reign (already doomed to the nocturne, the carnival, the masque, to madness) of mood and fantasy (Hoffmannesque more than Baudelairian), no one but Schumann acclimatized to it, devoted his music to it through the mere black and whites of the piano.”

Translation Lawrence Schulman

Visuel