Opus Haute Définition e-magazine

Liszt. Saint-Saëns. Ravel

Œuvres pour piano

Yevgeny Sudbin (piano)

BIS 1828, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Avec ce programme dédié à l’amour, au délire et à la mort, le jeune pianiste Yevgeny Sudbin nous entraîne dans un tourbillon de volupté sonore au service d’un message musical des plus inventifs et, disons-le d’emblée, indispensable. En effet, Sudbin subjugue de bout en bout de ce parcours par une approche intelligence, fine et idéale des œuvres abordées. Sans pathos, sans boursouflures intempestives, le discours musical avance, vit et s’éclaire d’une vision marquée au sceau de l’évidence. « Funérailles » N°7 tout d’abord, puis suivent les études N°10 et N°11 tirées des « Etudes d’Exécution Transcendante ». Les « Trois Sonnets de Pétrarque » ferment cette parenthèse lisztienne. De Maurice Ravel c’est « Gaspard de la nuit » qui s’incarnent sous les doigts inspirés du pianiste russe. Et pour achever ce périple en « terre expressive », la « Danse Macabre » de Camille Saint-Saëns dans la transcription de Franz Liszt semble une conclusion parfaite. Bref, voici bel et bien un disque inoubliable…

Jean-Jacques Millo

With this program devoted to love, delirium, and death, the young pianist Yevgeny Sudbin leads us into a whirlwind of sonic voluptuousness serving a musical message which is inventive and, let it be said from the start, indispensible. In effect, Sudbin subjugates this path from beginning to end of the works with an approach that is intelligent, fine, and ideal. Without pathos or inopportune bombast, the musical discourse advances, lives and illuminates like a vision sealed in self-evidence. “Funérailles” N°7 comes first, followed by the etudes N°10 and N°11, taken from the “Études d’Exécution Transcendante.” The “Trois Sonnets de Pétrarque” close this Lisztian parenthesis. From Maurice Ravel it is a “Gaspard de la nuit” that comes alive under the inspired fingers of the Russian pianist. To end this journey in “the land of expression,” the “Danse Macabre” by Camille Saint-Saëns in a transcription by Franz Liszt is the perfect conclusion. In short, this is one disc which is, without a doubt, unforgettable.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel