Claus Peter Flor et Dvorak c’est, à l’évidence, une rencontre des plus heureuses. En effet, après des symphonies N°7 et N°8 de haut vol, le chef d’orchestre allemand aborde la célébrissime symphonie « Du Nouveau Monde » avec une approche résolument originale dans laquelle l’humain à toute sa place. C’est un plaisir véritable de redécouvrir une partition « rabâchée » offrant un discours musical nouveau dans ce qu’il à de plus authentique. La Suite Tchèque pour petit orchestre en ré majeur Op.39 est du même niveau. Elle fut créée à Prague en 1879 et se décline en cinq mouvements. L’ouverture « Mon Pays Natal » Op.62 date de 1882 et son « style d’ensemble se rapproche de la tradition classique viennoise, avec une fraîcheur et une énergie beethovéniennes » comme le souligne si justement André Lischke. Vous l’aurez compris, voici une trilogie des dernières symphonies du compositeur tchèque qui se termine en beauté, sous la baguette d’un chef inspiré et dans une prise de son tout aussi exemplaire.

Jean-Jacques Millo

Claus Peter Flor and Dvorak is a fortunate encounter. In effect, after inspired interpretations of Symphonies N°7 and N°8, the German conductor takes on the ever-so celebrated “New World Symphony” with an approach which is extremely original, wherein the human element has a seat at the table. It is with real pleasure that we discover an often-played score in a new musical discourse that is most authentic. It was first played in Prague in 1879 and is composed of five movements. The overture “My Native Country” Op.62 dates from 1882 and its “style as a whole resembles the classic Viennese tradition, with a freshness and Beethovenian energy,” as André Lischke so justly underlines. Now you know: here is a trilogy of the Czech composer’s last symphonies which concludes in beauty, under the baton of an inspired conductor and a sound recording equally exemplary.

Translation Lawrence Schulman

Disponible sur