Comme le souligne Michel Parouty dans le Guide de la musique symphonique paru chez Fayard : « Plus nombreux que chez n’importe quel autre compositeur de son envergure, les Concertos pour clavier vont accompagner Mozart tout au long de sa carrière, révélant une richesse et une variété qui en font un exemple unique dans l’histoire de la musique, et les ancêtres du concerto moderne. Il en fut, bien sûr, l’interprète, - ce qui suffit, plus que toute autre explication, à en faire le miroir de ses aspirations les plus intimes ». Sous les doigts peu inspirés de Ronald Brautigam, les Concertos N°24 et N°25 ne révèlent guère leur saveur unique, et c’est avec une certaine frustration que nous quittons cet enregistrement qui ne laissera pas, hélas, un souvenir impérissable. Pour un Mozart concertant sur support SACD mieux vaut se tourner vers l’admirable intégrale en cours signée Christian Zacharias chez MDG.

Jean-Jacques Millo

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