Opus Haute Définition e-magazine

J. Brahms

Symphonie N°2 & 4

Boston symphony orchestra. Leonard Bernstein (dir)

Euroarts 2072138, Harmonia Mundi Distribution

DVD stéréo / DTS

Leonard Bernstein a souvent réussi ses interprétations du compositeur Johannes Brahms. C’est le cas ici dans un enregistrement datant de 1972, un été au festival de Tangelwood. Il y a déjà plus de trente ans. C’est donc un Leonard Bernstein fringuant et fougueux (comme à son habitude) qui dirige les symphonies N°2 et N°4 de Brahms tout aussi énergiques et emportées. On peut avancer certains reproches au chef d’orchestre américain (des tempi pas tout à fait justes et respectueux, un trop grand legato dans certaines œuvres notamment Stravinski) mais il est déjà un spectacle à lui tout seul. L’énergie qu’il met à diriger a de quoi nous ébahir tellement certains autres chefs semblent hiératiques (même s’ils sont excellents à l’écoute bien entendu). Son implication est totale et les deux symphonies de Brahms sont empruntes d’une fougue ou d’une vitalité sidérante. Indéniablement, on le doit à Leonard Bernstein. Le Boston symphony orchestra est littéralement survolté pour notre plus grand bonheur, aussi bien d’ailleurs dans la seconde symphonie, plus énergique que dans la quatrième qui demeure plus mélancolique et plus amère.

Yannick Rolandeau

Leonard Bernstein’s interpretations of the composer Johannes Brahms are often well done, which is the case of this recording at the Tanglewood festival dating from 1972. Already thirty years ago. Here then is a Leonard Bernstein as spiffy and spirited as ever conducting energetic and overwhelming versions of Brahms’s Second and Forth. However one may criticize the American conductor (tempos that are not always right and do not respect the score, too much legato in some works - especially in Stravinsky), he is a showman all eyes are on. Whereas some conductors are hieratic (although wonderful to listen to), Bernstein’s energy leaves us dumbfounded. He is totally involved, and Brahms’ two symphonies are here stamped with astonishing enthusiasm and life. Beyond a doubt, this is due to Leonard Bernstein. The Boston Symphony Orchestra is literally on high energy, and the result is agreeable to the listener, both in the Second, which is more energetic, and the Forth, more melancholic and bitter.

Translation Lawrence Schulman

Visuel