Créé à l’opéra de Paris le 28 juin 1841, Giselle est l’un des ballets les plus connus au monde, fruit de la collaboration entre les librettistes Vernoy de Saint-Georges et Théophile Gautier, le compositeur Adolphe Adam et les décorateurs Pierre Ciceri et Paul Lormier. La chorégraphie est signée Jean Coralli et Jules Joseph Perrit. La source d’inspiration vient de Heine qui dans « De l’Allemagne » raconte la légende des Wilis, jeunes vierges mortes avant le jour de leurs noces, qui resurgissent de leurs tombes la nuit et, guidées par leur reine Myrtha, entraînent leurs fiancés infidèles dans une danse fatale près des marais en bordure des forêts. Si la musique d’Adam n’est pas follement inventive, nous porterons notre regard sur l’excellente distribution. Alina Cojocaru, Johan Kobborf, Marianela Nunez, Martin Harvey sont remarquables et impliqués dans ce qu’ils dansent, ce qui n’est pas toujours le cas. De plus, les décors sont magnifiques. Le ballet de la Royal Opera House a bien fait les choses. Il faut dire que tout est très beau, fort bien éclairé jouant tout à fait dans ce fantastique romantique et l’on a pris visiblement du temps pour concevoir un tel spectacle. Une réussite et une référence en DVD pour un ce ballet avec celui de John Lanchberry (Deustche Grammophon).
Yannick Rolandeau First performed at the Paris Opéra on June 28, 1841, Giselle is one of the best-known ballets in the world. It is the fruit of the collaboration between the librettists Vernoy de Saint-Georges and Théophile Gautier, the composer Adolphe Adam, and the set designers Pierre Ciceri and Paul Lormier. The choreography was signed Jean Coralli et Jules Joseph Perrit. The source of inspiration comes from Heine, who in “De l’Allemagne” tells the legend of Wilises, young virgins who die before their wedding day, and who emerge from their tombs at night. Guided by their queen Myrtha, they lead their unfaithful fiancés into a fatal dance near the swamps next to the forest. Even though Adam’s music is not overly inventive, the excellent cast are winners. Alina Cojocaru, Johan Kobborf, Marianela Nunez, and Martin Harvey are remarkably caught up in what they are dancing, which is not always the case. What’s more, the sets are magnificent. The Royal Opera House ballet is a knockout. All is beautifully done, well lit, playing with romantic fantasy in a way that is not all that easy to achieve. This production of the ballet is well done and a reference on DVD, along with that of John Lanchberry (Deustche Grammophon).
Translation Lawrence Schulman Disponible sur | |
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