Opus Haute Définition e-magazine

Siegmund von Hausegger

Natursymphonie

WDR Rundfunkchor Köln. WDR Sinfonieorchester Köln. Ari Rasilainen (direction)

CPO 777 237.2, Codaex Distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

La symphonie de la nature pour grand orchestre et chœur mixte de Siegmund von Hausegger (1872-1948) est une œuvre d’une profonde beauté, jouant sur les timbres avec une rare finesse. Jamais ostentatoire, son discours offre une palette de couleurs à la fois flamboyante et légère. L’effectif orchestral qu’elle requiert est impressionnant. Trois flûtes, deux hautbois, un cor anglais, trois clarinettes, une clarinette basse, trois bassons, six cors, quatre trompettes, trois trombones, un tuba basse, deux harpes, un célesta, des cymbales, un triangle, un xylophone, un tamtam, une caisse claire et une grosse caisse, une caisse roulante, des timbales et un grand orgue. Car cette partition inspirée « apparait comme le but d’un long voyage, nous dit Eckhardt van den Hoogen, une apothéose qui est certainement idéale pour remettre en lumière l’œuvre de Siegmund von Hausegger. Non pas parce que ce qui précède et ce qui suit serait de moindre qualité, mais parce que cette composition est caractérisée par une objectivité qui se distancie résolument des compositions précédentes, « Barbarossa » et « Wieland ». Il ne faut pas longtemps pour réaliser que cette partition puissante ne doit nullement être comprise comme une œuvre abstraite, malgré son orientation comparativement objective ». Dirigeant avec ferveur l’orchestre symphonique de la radio de Cologne, Ari Rasilainen signe ici une interprétation majeure de cette symphonie que l’on ne saurait ignorer. Un grand moment.

Jean-Jacques Millo

Nature Symphony

The Nature Symphony for large orchestra and mixed chorus by Siegmund von Hausegger (1872-1948) is a work of deep beauty, playing on tone colors with rare delicacy. Never ostentatious, its palette ranges from flamboyant to light. The orchestral mass it requires is impressive. Three flutes, two oboes, an English horn, three clarinets, a bass clarinet, three bassoons, six horns, four trumpets, three trombones, a bass tuba, two harps, a celesta, cymbals, a triangle, a xylophone, a tam-tam, a snare drum, a tenor drum, a kettledrum, and a large organ. For, this inspired score “seems like the destination of a long voyage”, says Eckhardt van den Hoogen, “an apotheosis which is most certainly the right place to stop to examine Siegmund von Hausegger’s work. Not because what came earlier or later was or would be of lesser quality, but because this composition is characterized by an objectivity which resolutely goes beyond his earlier works, “Barbarossa” and “Wieland”. One quickly realizes that this powerful score must in no way be taken as abstract, in spite of its relatively objective orientation.” Conducting the Cologne Radio Symphonic Orchestra with verve, Ari Rasilainen has here signed a major interpretation of a symphony one can no longer ignore. A great moment.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surCodaex
Visuel