Opus Haute Définition e-magazine

G. Puccini

Turandot

Eva Marton, José Carreras, Katia Ricciarelli, John-Paul Bogart. Chœur et orchestre der Wiener Staatsoper. Lorin Maazel (dir)

TDK DVWW-CLOPTUR, Intégral Distribution

DVD stéréo / DTS

Turandot est un opéra en 3 actes et 5 tableaux sur un livret de Giuseppe Adami et Renato Simoni. Dans une Chine médiévale imaginaire, la Princesse Turandot, à la beauté légendaire, attire à Pékin de nombreux prétendants, lesquels doivent se soumettre à une terrible épreuve : s’ils élucident les trois énigmes que leur propose la princesse ils gagnent la main de celle-ci ainsi que le trône de Chine ; s’ils échouent, c’est la décapitation qui les attend. Au moment où l’exécution du Prince de Perse est imminente, le Prince Inconnu arrive à Pékin et retrouve par hasard son père, roi de Tartarie déchu en exil et devenu aveugle ainsi que sa jeune guide Liú qui aime le Prince en secret. Le Prince Inconnu condamne la barbarie de la Princesse mais, lorsque celle-ci apparaît pour ordonner la mise à mort, il en tombe amoureux… Il ne s’agit pas d’une nouvelle production mais d’un enregistrement réalisé en 1983 avec à la tête de l’orchestre Lorin Maazel dont on sait à quel point il peut être excellent comme catastrophique. Ici, il est au meilleur de sa forme et surtout il est entouré d’excellents interprètes. Rien de moins que Eva Marton dans le rôle de la princesse, José Carreras dans celui de Calaf. Une fois encore, on est obligé de constater que les chanteurs de cette époque s’impliquent totalement dans leur rôle. Là, ils sont même déchaînés et comme on dit, criant de vérité. Il faut entendre entre autres José Carreras dont la voix est bouleversante de bout en bout. Quel spectacle ! Les décors sont pensés et superbes. Même Lorin Maazel se surpasse, c’est dire… On se demande ce qu’il lui prend de donner des couleurs fulgurantes (et même brutales par moment) à son orchestre. Bref, à acquérir sans hésiter.

Yannick Rolandeau

Turandot is an opera in 3 acts and 5 scenes based on a book by Giuseppe Adami and Renato Simoni. In an imaginary medieval China, Princess Turandot, of legendary beauty, draws the attention of numerous suitors in Beijing who must pass a terrible test: if they can figure out the three enigmas the princess poses they win her hand as well as the throne of China; if they fail, decapitation awaits them. At the time that the execution of the Prince of Persia is imminent, the Prince Unknown arrives in Beijing and by accident encounters his father, the ex-king of Tartarie in exile who has become blind, and also the king’s young guide Liú, who loves the Prince in secret. The Prince Unknown condemns the barbarity of the Princess, but when she appears to order the death sentence, he falls in love with her… This is not a new production but a recording made in 1983 with conductor Lorin Maazel, who is known to be excellent on some occasions, catastrophic on others. Here, he shines and is surrounded by excellent interpreters. No less than Eva Marton in the role of the princess, José Carreras in that of Calaf. Once again, one cannot but note that the singers at that time were totally involved in their role. Here, they are tumultuous, thoroughly convincing. José Carreras’ voice, among others, is shattering from beginning to end. What a show! The sets are well-thought and superb. Even Lorin Maazel outdoes himself, if you can imagine… One wonders what enables him to give his orchestra such dazzling (and even brutal at times) colors. In all, do not hesitate on this one.

Translation Lawrence Schulman

Disponible surIntegralmusic.fr
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