Opus Haute Définition e-magazine

D. Scarlatti

Domenico Scarlatti, l’Intemporel.

Aline d’Ambricourt (clavecins), Anne Chasseur (orgue), Cyprien Katsaris (Piano) et Michel Kiener (pianoforte)

Intégral Classique Int 221 201, Intégral Distribution

DVD stéréo / DTS

Ce DVD a été réalisé pour le 250e anniversaire de la mort de Domenico Scarlatti, né à Naples en 1685 et mort à Madrid en 1757. En fait, il s’agit d’un documentaire de cinquante deux minutes où Aline d’Ambricourt dresse un portrait des œuvres de Scarlatti jouées sur différents claviers de toutes les époques. De plus, elle a interviewé des personnalités comme D. Sutcliffe (docteur en musicologie), le professeur A. Beurmann (collectionneur), C. Clarke (facteur de pianoforte), O. Fadini (facteur et restaurateur de clavecins) et Jean-Michel Renard (antiquaire et expert en instruments de musique). Il est vrai que Domenico Scarlatti, bien que fort connu, n’a pas la place qui lui est due. On connaît de lui surtout les 555 magnifiques pièces, dites « sonates » ou « essercizi » que Scott Ross a enregistré intégralement en 35 CD. Bref, ce qu’il y a toujours d’étonnant dans ce genre de documentaire, c’est qu’on parle très peu de ce qui fait que Domenico Scarlatti est Domenico Scarlatti : la singularité de ses sonates ou de ses œuvres. Ici, c’est à peine évoqué sinon que son style est « assez indéfinissable » (nous voilà avancé !), avec des influences italiennes, espagnoles etc. Pourquoi ne pas prendre quelques œuvres et nous faire découvrir l’originalité et la singularité thématiques de ses œuvres afin que l’on puisse ressortir grandi d’avoir appris quelque chose ? Certes, Aline d’Ambricourt joue quelques œuvres sur des épinettes et des clavecins mais le reste du temps, on interviewe des personnalités qui en disent fort peu sur Scarlatti et plus sur les clavecins et leurs fabrications. C’est fort dommage.

Yannick Rolandeau

Disponible surIntegralmusic.fr
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