Des milliers de spectateurs dans une sorte d’arène. Des caméras qui survolent le tout. Un orchestre prestigieux. Un chanteur d’exception à la baguette. Avec en guest-star la violoniste Sarah Chang. Nous sommes vraiment à l’ère du concert spectacle, prêt à être consommé et où la masse de spectateurs communie de son éternel amour de la musique et rassure que l’on ne s’est pas trompé d’événement. Concert émotionnel. Mais qu’est-ce que Placido Domingo vient faire là ? Et un tel orchestre ? Bref, nous entendons des airs de Dona Francisquita de Amadeo Vives, des airs tziganes, Espana de Chabrier, une marche espagnole de Johann Strauss II, La Marchenera de Federico Moreno Torroba, le Cappricio espagnol de Rimsky-Korsakov, Los Claveles de José Serrano, Carmen Fantaisie de Pablo de Sarasate, Huapango de José Pablo Moncayo, El Nino judio de Pablo Juna, la Méditation de Thaïs de Massenet et Berliner luft de Paul Lincke. Evidemment, ce n’est pas mauvais mais en même temps, pas très passionnant.

Yannick Rolandeau