Opus Haute Définition e-magazine

G. C. Menotti

Help, help the Globolinks

Edith Mathis, Arlene Saunders, Raymond Wolansky, William Workman, Kurt Marschner. The Hambourg Philharmonic State Orchestra. Matthias Kuntzsch (direction)

Arthaus Musik 101281, Intégral distribution

DVD mono

Menotti était né le 7 juillet 1911 à Cadegliano en Italie. Il vient de mourir en février 2007. En 1923, il entame une formation musicale conventionnelle au Conservatoire Verdi de Milan et termine ses études au Curtis Institute of Music de Philadelphie, travaillant la composition sous la direction de Rosario Scalero. Sa première création de maturité, l'opéra bouffe en un acte Amelia Goes to the Ball, fut jouée pour la première fois en 1937. Elle eut un tel succès qu'elle lui valut une commande du National Broadcasting Company pour un opéra écrit pour la radio, The Old Maid and the Thief. Après la création de son Concerto pour piano en 1945, Menotti revient à l'opéra avec The Medium et The Telephone. The Consul obtient le Prix Pulitzer et le New York Drama Critics Circle Award comme meilleure comédie musicale de l'année 1950. Il obtient un second Prix Pulitzer pour The Saint of Bleecker Street en 1954. En 1958, Menotti crée son propre festival, le Festival des deux mondes à Spoleto en Italie. Il fonde Spoleto USA à Charleston en Caroline du Sud en 1977. Ses créations les plus récentes comprennent For the Death of Orpheus, dont la création fut interprétée par l'Atlanta Symphony Orchestra dirigé par Robert Shaw en 1990, et The Singing Child, opéra créé au Spoleto Festival de Charleston en 1993. En ce qui concerne cet opéra pour enfants, Help, help, the Globolinks raconte l’histoire de l’invasion d’étranges créatures (représentées ici par des danseurs recouverts de tissus, costumes et chorégraphie d’Alwin Nikolais) qui sont effrayées… par des instruments de musique ! Le film de Joachim Hess réalisé en 1969 a pris un « sacré coup de vieux » comme on dit, ce qui est normal par rapport aux couleurs « pétantes » et tape à l’œil auxquelles nous sommes habitués de nos jours. Dirigée par le compositeur lui-même, jouée avec qualité et justesse, l’histoire n’est cependant pas très originale ou très convaincante. Je suis très sceptique, pour tout dire, quant à la réception positive de nos « moufflets » actuels, dans le cadre d’une découverte de l’opéra. A découvrir tout de même par curiosité.

Yannick Rolandeau

Disponible surIntegralmusic.fr
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