Opus Haute Définition e-magazine

Opera night

For the German aids foundation

Carlos Alvarez, Isabel Bayrakdarian, Michèle Crider, Vivica Genaux, Tamar Iveri, Edda Moser. Chor of the Opera Cologne, Gürzenich Orchestra Cologne. Markus Stenz (direction)

Arthaus Musik 101105, Intégral distribution

DVD stéréo / DTS

Si vous achetez ce DVD, deux euros seront reversés à la fondation allemande contre le sida. Autant le dire tout de suite, je ne suis pas très preneur de ce « marketing humanitaire », cette façon de lutter contre telle ou telle chose en annexant tout et n’importe quoi au passage sous prétexte de bonne cause (et après on se plaint que la recherche manque de moyen alors que ce genre de manifestation y contribue largement en demandant sans arrêt au public de participer), outre de se montrer défendant de nobles luttes (ça fait toujours une bonne image à soigner). Il y aurait tant à dire sur ce genre de spectacle notamment le fait de renforcer la responsabilité individuelle. Pour ceux que ce genre de DVD intéresse néanmoins, nous avons pléthore d’artistes et d’extraits musicaux dans cette représentation de deux heures enregistrée on ne sait quand. On trouve notamment Thomas Quasthoff dans un extrait de Tannhaüser de Wagner, Saimir Pirgu dans L’Elisir d’amore de Donizetti et un air de Ernesto De Curtis, Vivica Genaux dans La Cenerentola de Rossini et La Tempranica de Gimenez, Isabel Bayrakdarian dans Semiramide de Rossini, Carlos Alvarez dans La Favorite de Donizetti et Seven Brides for Seven Brothers de Gene de Paul, Michèle Crider dans La force du destin de Verdi et Porgy and Bess de Gershwin, Tamar Iveri dans Les noces de Figaro de Mozart et La Rondine de Puccini et enfin Neil Shicoff dans deux airs de Tosca de Puccini. N’oublions pas non plus Edda Moser, Claudia Rohrbach et Regina Richter dans Le Chevalier à la rose de Richard Strauss. Ouf. Voilà. Comme bien souvent dans ce genre de récital foutoir, on trouve du bon et du nettement moins bon et il serait ennuyeux d’en faire le détail. Est-ce bien d’ailleurs l’intérêt sinon que d’attirer l’attention sur une bonne cause ? C’est l’orchestre que l’on ne regrette pas beaucoup tellement il est fort mou. A noter qu’il n’y a que des sous-titres en anglais.

Yannick Rolandeau

Disponible surIntegralmusic.fr
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