"Le Te Deum du château de Buda" de Zoltan Kodaly (1882-1967) date de 1936. "Il s’agit d’une œuvre concentrée à l’extrême, à la structure dense et complexe. Kodaly fond les principes des formes classiques (sonates, lied, rondo) en une arche dont les deux piliers sont les mesures 43 et 369" nous dit François-René Tranchefort. Le "Psalmus Hungaricus" Op.13 fut écrit en 1923. "Avec cette œuvre Kodaly atteint une notoriété internationale. Elle lui ouvre de nouveaux horizons", précise encore François-René Tranchefort. Quant à Béla Bartók (1881-1945) sa "Cantata Profana" Sz.94 "participe tout autant d’un sentiment religieux, exprimant la foi, que d’un esprit profane puisque le sujet ne propose aucune déification et n’entend délivrer qu’un message humain" (Alain Poirier). Avec la soprano Luiza Fatyol, la mezzo-soprano Roxana Constantinescu, les ténors Marius Vlad, Ioan Hotea, le Baryton Bogdan Baciu et le Transylvania State Philharmonic Choir & Orchestra, Lawrence Foster délivre une version au souffle timide.

Jean-Jacques Millo