La violoniste Sueye Park et le pianiste Roland Pöntinen sont à l’affiche de ce SACD, pour le moins, remarquable. Le musicologue, Pierre-Emile Barbier, déclarait jadis : "Le compositeur polonais, Karol Szymanowski (1882-1937) meurt de la tuberculose, à Lausanne, le 29 mars 1937, laissant quelques partitions d’avant-garde raffinées, à la sensualité étonnante, qui ont favorisé l’éclosion d’une école polonaise moderne dont Witold Lutoslawski est aujourd’hui le doyen. L’œuvre de Szymanowski émerge après un demi-siècle de purgatoire, - en particulier les partitions de la période impressionniste dont l’orientalisme et un certain mysticisme sous-jacent (Scriabine) apparaissent aussi personnels que leur écriture". Le sommaire de l’album propose donc "Mythes" Op.30 en trois parties (La Fontaine d’Arethuse, Narcisse, Dryades et Pan), la "Sonate pour Violon et Piano" en ré mineur Op.9, en trois mouvements, "Romance" en ré majeur Op.23, "Nocturne et Tarentelle" Op.28, et "Kolysanka" (la Berceuse d’Aïtacho Enia) pour violon et piano Op.52. Beau programme, s’il en est, pour admirer le jeu complice de deux artistes inspirés.
Jean-Jacques Millo The violinist Sueye Park and the pianist Roland Pöntinen are the stars of this SACD, which is remarkable, to say the least. The musicologist Pierre-Emile Barbier once stated: “The Polish composer, Karol Szymanowski (1882-1937) died of tuberculosis in Lausanne on March 29, 1937, leaving a few avant-garde scores that were refined, confoundedly sensual, and which advanced the birth of a modern Polish school of which Witold Luatoslawski is today the dean. Szymanowski’s work emerged after a half century of purgatory, in particular scores of the impressionist period whose orientalism and a certain underlying mysticism (Scriabin) were as personal as their writing style.” The album thus proposes “Mythes” Op.30 in three parts (La Fontaine d’Arethuse, Narcisse, Dryades and Pan), the “Sonata for Violine and Piano” in D minor Op.9, in three movements, “Romance” in D major Op.23, “Nocturne and Tarentelle” Op.28, and “Kolysanka” (the Berceuse of Aïtacho Enia) for Violin and Piano Op.52. That’s quite a program if ever there was one in which the listen can admire the complicit playing of two inspired artists.
Translation Lawrence Schulman |