Cette belle initiative éditoriale réunie quatre compositeurs célèbres pour deux transcriptions pour piano seul. La première, la plus connue, est celle de la Symphonie N°3 "Eroica" Op.55, en quatre mouvements, de Ludwig van Beethoven, par Franz Liszt. Et la seconde, moins connue, se penche sur le Concerto pour piano N°20 K.466 de Wolfgang Amadeus Mozart par Charles-Valentin Alkan. Celui-ci a laissé son témoignage sur l’art de la transcription : "Il est vrai que le nombre des morceaux d’opéras ou de symphonies, susceptibles d’être rendus au piano seul, d’une façon tout à la fois claire et complète, et dans la limite des difficultés abordables, doit, d’une part, être assez restreint, et, de l’autre, exiger une connaissance parfaite tant des effets, des timbres et de ce que j’appellerai les illusions des voix des instruments, dans leur innombrables combinaisons, que de leur relations avec les sonorités propres aux pianos modernes..." Le pianiste et avocat Paul Wee est ici, une nouvelle fois, à son meilleur. Ces deux transcriptions retrouvent, sous ses doigts, une présence tangible et une actualité qui resteront en mémoire longtemps.
Jean-Jacques Millo This fine release unites four famous composers for two transcriptions for piano solo. The first, and most well-known, is that of the Symphony N°3 “Eroica” Op.55, in four movements, by Ludwig van Beethoven, done by Franz Liszt. And the second, less well-known, is of the Concerto for Piano N°20 K.466 by Wolfgang Amadeus Mozart, done by Charles-Valentin Alkan, who commented as such on the art of the transcription: “It is true that the number of pieces from operas or symphonies that can be transcribed for piano solo, realized clearly and completely, and without too many difficulties, must, on the one hand, be fairly limited, and, on the other hand, require a perfect knowledge of the effects, tones, and what I would call the illusions of the voices of the instruments, in their innumerable combinations and their relations with the sounds of modern pianos…” The pianist and barrister Paul Wee is here, once again, at his best. These two transcriptions find under his fingers a tangible presence and a modernity that stay in your memory lastingly. Translation Lawrence Schulman |