Comme le souligne Marc Vignal, "Longtemps considéré comme perdu, Le Concerto pour violoncelle et orchestre N°1 en ut majeur de Joseph Haydn (1732-1809) fut redécouvert en 1961 dans le fonds Radenin du Musée National de Prague. Il s’imposa immédiatement au répertoire, à cause de ses qualités et du petit nombre de grands concertos pour violoncelle - en particulier à l’époque classique. Le Concerto N°2 en ré majeur va beaucoup plus loin que celui en ut dans l’exploration des possibilités techniques de l’instrument - en particulier par ses effets de double et de triple cordes. D’une façon générale, c’est une des œuvres de Haydn les plus centrées sur la beauté mélodique". La Trauermusik de Paul Hindemith (1895-1963) fut composée, à l’origine pour alto. Elle se décline en quatre mouvements de courte durée. Le violoncelliste Christian Poltéra dirige de l’instrument ces partitions remarquables avec une rigueur de jeu n’occultant nullement un discours musical lumineux. En prime, l’Adagio de la Symphonie N°13 achève de faire de cet enregistrement une belle surprise.

Jean-Jacques Millo