C’est une somme incontournable pour le mélomane averti. Ce coffret de trois SACD contient la musique pour quatuor à cordes du compositeur anglais Benjamin Britten (1913-1976), avec, en premier lieu, les trois quatuors à cordes, mais également notamment "Three Divertimenti" de 1936, "Miniature Suite" de 1929, "Alla Marcia" de 1933, "Simple Symphony" Op.4, "Rhapsody" de 1929, "Quartettino" de 1930, ou encore "Phantasy pour quintette à cordes" de 1932. "S’il est improbable que Britten ait misé sur cette partie de son œuvre pour ce faire connaître, il faut néanmoins en constater objectivement les qualités : aisance de l’écriture alliant une solide tradition néo-classique à des recherches sonores qui, sans en afficher toutes les audaces, pourraient faire songer au Bartók des Quatuors. On n’oubliera pas, surtout, que Britten s’est bien gardé de déroger à son idéal d’une musique immédiatement ressentie par n’importe quel auditeur", précise François -René Tranchefort. Dans une clarté de jeu combinée à des phrasés rigoureux, l’Emperor Quartet nous transporte dans un univers musical particulier que l’on découvrira avec délectation.
Jean-Jacques Millo Here is an all-encompassing compendium for the well-informed music lover. This boxset of three SACDs contains the string quartets by the English composer Benjamin Britten (1913-1976), with, to begin with, the three string quartets, but also “Three Divertimenti” from 1936, “Miniature Suite” from 1929, “Alla Marcia” from 1933, “Simple Symphony” Op.4, “Rhapsody” from 1929, “Quartettino” from 1930, and “Phantasy for string quintet” from 1932. “Although it is improbable that Britten placed his hopes on this part of his works to further his renown, one must nevertheless objectively take note of its qualities: ease of writing combining a solid neoclassic tradition with his audio research which, without going overboard, makes us think of Bartok’s quartets. One should not forget that, above all, Britten did not stray from his ideal of music that is immediately felt par any listener,” states François-René Tranchefort. With a clarity of playing that goes along with rigorous phrasing, the Emperor Quartet transports us to a special musical universe that one can discover with delight.
Translation Lawrence Schulman |