Avec ce double album consacré à Jean-Sébastien Bach joué sur Clavicorde et enregistré dans la Kammermusik Saal de la Beethoven de Bonn, le pianiste hongrois Andras Schiff revient sur le devant de la scène pour une performance remarquable. "Sur le Clavicorde, dit-il, nous n’avons que nos doigts à notre disposition, ils doivent créer la musique avec les gradations les plus fines du toucher. Le son du Clavicorde est une invitation à entrer dans un "nouveau monde", une oasis de calme dans notre époque bruyante et troublée. Grâce au Clavicorde, je joue et j’entends Bach différemment". Le programme propose "Capriccio sur le départ de son frère bien-aimé" BWV 992, "Inventions" BWV 772-788, "Quatre duos" BWV 802-805, "Ricercar à 3 d’après l’Offrande Musicale" BWV 1079, "Sinfonias" BWV 787-801, et "Fantaisie Chromatique et Fugue" BWV 903. Un véritable voyage musical interprété sur une copie d’un instrument Specken en 1743, construit par l’artisan belge Joris Potvlieghe. Une nouveauté tout simplement unique à découvrir sans tarder.

Jean-Jacques Millo

With this double-album devoted to Jean-Sebastian Bach performed by Clavicorde and recorded in the Kammermusiksaal, Beethoven-Haus in Bonn, the Hungarian pianist Andras Schiff is making a comeback in a remarkable performance. “On the Clavichord,” he states, “we only have our fingers available and they must create music with the finest graduations of fingering. The sound of the Clavichord is an invitation to enter a “new world,” an oasis of calm in our noisy and troubled era. Thanks to Clavichord, I play and hear Bach differently.” The program proposes “Capriccio on the Departure of his Beloved Brother” BWV 992, “Inventions” BWV 772-788, “Four Duets” BWV 802-805, “Ricercar with 3 based on l’Offrande Musicale” BWV 1079, “Sinfonias” BWV 787-801, and “Chromatic Fantasy and Fugue” BWV 903. A true musical trip interpreted on a copy of a 1743 Specken instrument built by the Belgian craftsman Joris Potvlieghe. Here is a release that is quite simply unique and should be discovered without waiting.

Translation Lawrence Schulman