Ce SACD, au minutage généreux (85 minutes !), présente six œuvres du compositeur français, Camille Saint-Saëns (1835-1921). Le "Concerto pour piano et orchestre N°1 en ré majeur Op.17" est "l’œuvre d’un jeune musicien de vingt-trois ans, pianiste déjà émérite mais affirmant ici bien peu d’idées originales" souligne François-René Tranchefort. De même, Alfred Cortot disait "Saint-Saëns y sacrifie volontiers aux lieux communs pianistiques et aux formules techniques usagées". Le "Concerto pour piano et orchestre N°2 en sol mineur Op.22" composé seulement en dix-sept jours est le plus célèbre de son auteur. Avec ces deux œuvres concertantes, l’enregistrement propose également "Valse-Caprice "Wedding Cake" Op.76 de 1885 pour piano et cordes, "Allegro appassionato Op.70 datant de 1884, "Rhapsodie d’Auvergne Op.73", ainsi que "Africa" Op.89 de 1891. Comme pour le volume précédent, la pénétrante virtuosité d’Alexandre Kantorow se pare de finesse et met en lumière des détails inattendus. Au sein de phrasés exemplaires, son discours musical est tout simplement unique.

Jean-Jacques Millo

This SACD, of ample total time (85 minutes!), presents six works by the French composer, Camille Saint-Saëns (1835-1921). The Concerto for Piano and Orchestra N°1 in D major Op.17 is “the work of a young musician who was twenty-three, an already-skilled pianist who here shows precious few original ideas,” underscores François-René Tranchefort. Likewise, Alfred Cortot said that “Saint-Saëns here voluntarily gives in to piano clichés and well-worn technical formulas.” The Concerto for Piano and Orchestra N°2 in G minor Op.22, composed in just seventeen days, is the composers most famous. Along with these two concerti, the recording also proposes Valse-Caprice “Wedding Cake” Op.76 from 1885 for Piano and Strings, Allegro appassionato Op.70 dating from 1884, Rhapsodie d’Auvergne Op.73, as well as Africa Op. 89 from 1891. As was the case in the preceding volume, Alexandre Kantorow’s penetrating virtuosity drapes itself with delicacy and illuminates unexpected details. With exemplary phrasing, his musical discourse is quite simply unique.

Translation Lawrence Schulman