En réunissant deux des plus grands chefs-d’œuvre de Mozart, ce SACD ne manque pas d’atout. Le Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur K.622 et le Quintette pour clarinette et cordes en la majeur K.581. Dans ces deux œuvres, "que lient de nombreux points communs, Mozart exploite au maximum les possibilités de l’instrument, ses sonorités dont la plénitude n’a d’égale que la tendresse, la souplesse d’un chant qui sait faire oublier la virtuosité. Ecrit pour un frère franc-maçon, le Concerto pour clarinette est bien davantage qu’un acte d’amitié : et le fait que sa composition précède de peu celle de la cantate maçonnique "L’Eloge de l’Amitié" n’est pas un hasard. Entre "La Flûte Enchantée" et le "Requiem", le Concerto pour clarinette est un hymne à la fraternité universelle", révèle Michel Parouty. Le compositeur Richard Birchall (né en 1984) partage le programme de cet enregistrement avec son Concerto pour clarinette de basset et orchestre, datant de 2020, et dédié à Michael Collins. Ce dernier est notamment accompagné par le Philharmonia Orchestra, que dirige Robin O’Neill, et le Wigmore Soloists. Bref, un album d’une belle chaleur musicale.
Jean-Jacques Millo |