Disons-le d’emblée, ce SACD en pur DSD est une réussite absolue. Réussite artistique tout d’abord, avec un programme original défendu par des musiciens remarquables, sonore ensuite avec une prise de sons pleinement dédiée au respect des timbres instrumentaux. Tout commence avec Fanny Mendelssohn (1805-1847) et sa Fantaisie en Sol mineur en un seul mouvement pour violoncelle et piano. Puis c’est au tour de son frère Félix Mendelssohn (1809-1847) avec la Sonate en Ré majeur N°2 Op.58, pour la même combinaison instrumentale, en quatre mouvements. "Cette dernière, dédiée au Comte Mathieu Wielhorski, mécène russe et violoncelliste amateur, fut jouée à Berlin en octobre 1843 par Fanny Hensel, soeur du compositeur, précise Jean-Alexandre Ménétrier". Clara Schumann (1819-1896) est également présente ici, avec Trois Romances Op.22. Et l’album s’achève avec Gustav Jenner (1865-1920) et sa Sonate en Ré majeur pour violoncelle et piano. Le violoncelliste Lorenzo Meseguer et le pianiste Mario Mora illuminent ces œuvres d’un discours musical idoine qui transporte l’émotion bien au-delà de l’instant présent.
Jean-Jacques Millo Let it be said right out, this SACD in pure DSD is an absolute success. An artistic success first, with an original program defended by remarkable musicians, an audio one next with a sound recording that is fully dedicated to respecting instrumental tones. It all begins with Fanny Mendelssohn (1805-1847) and her Fantasy in G minor in a single movement for cello and piano. Then, it is her brother Felix Mendelssohn’s (1809-1847) turn with the Sonata in D major N°2 Op.58, for the same instrumental combination, in four movements. “This latter, dedicated to the Count Mathieu Wielhorski, a Russian sponsor and amateur cellist, was first played in Berlin in October 1843 by Fanny Hensel, the composer’s sister,” states Jean-Alexandre Ménétrier. Clara Schumann (1819-1896) is also present here, with Three Romances Op.22. And the album concludes with Gustav Jenner (1865-1921) and his Sonata in D major for Cello and Piano. The cellist Lorenzo Meseguer and the pianist Mario Mora illuminate these works with a fitting musical discourse that transports one’s emotion well beyond the present instant.
Translation Lawrence Schulman |