"L’Amor Conjugale" de Giovanni Simone Mayr (1763-1845) est un drame en un acte sur un livret de Gaetano Rossi, dont la première eut lieu au Teatro Nuovo de Padoue le 26 Juillet 1805. L’action est semblable à celle utilisée par Beethoven dans son unique opéra "Fidelio". "Si Mayr place l’amour au centre de l’histoire, celui-ci irrigue également la partition, d’un savant mélange entre un orchestre hérité de Mozart et Haydn et une écriture vocale de tradition italienne". David Stern et l’ensemble Opera Fuoco soutiennent, avec un bel investissement, les chanteurs en présence (Chantal Santon-Jeffery, Andrés Agudelo, Natalie Pérez, Olivier Gourdy, Adrien Fournaison, Bastien Rimondi) pour une redécouverte musical essentielle. Le compositeur allemand Giovanni Simone Mayr, ne composa pas moins de 70 opéras pour un catalogue d’œuvres proposant 600 partitions. C’est donc une aubaine de pouvoir renouer avec un musicien exceptionnel qui mourut aveugle à 82 ans, après une opération de la cataracte, comme Jean-Sébastien Bach et Georg Friedrich Haendel.
Jean-Jacques Millo “L’Amor Conjugale” by Giovanni Simone Mayr (1763-1845) is a drama in one act based on a book by Gaetano Rossi, whose première took place at the Teatro Nuovo in Padua on July 26, 1805. The action resembles that used by Beethoven in his only opera “Fidelio.” “If Mayr places love at the center of the story, he also irrigates the score with a perfect blend of orchestra inherited from Mozart and Haydn and vocal writing of Italian tradition.” David Stern and the ensemble Opera Fuoco support, with commitment, the singers in presence (Chantal Santon-Jeffery, Andrés Agudelo, Natalie Pérez, Olivier Gourdy, Adrien Fournaison, Bastien Rimondi) for an essential musical rediscovery. The German composer Giovanni Simone Mayr composed no less than 70 operas for a catalog of works that proposes 600 scores. It is thus a godsend to be able to reconnect with an exceptional musician who died blind at the age of 82, after a cataract operation, just like Jean-Sebastian Bach and Georg Friedrich Handel. Translation Lawrence Schulman |