L’année commémorative 2021, consacrée au compositeur français Camille Saint-Saëns (1835-1921), vient de s’achever avec un bilan d’enregistrements remarquables, comme celui-ci qui regroupe la Symphonie en do majeur écrite vers 1850, en quatre mouvements, la Symphonie N°1 Op.2 également en quatre mouvements, tout comme la Symphonie N°2 en do mineur Op.55. Trois symphonies donc, mettant en valeur sa science de l’orchestre que l’on redécouvre aujourd’hui grâce à l’interprétation inspirée de Jean-Jacques Kantorow et de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. Car, "il serait injuste de ne pas signaler la place que Saint-Saëns occupa dans la vie musicale de son temps, disait François-René Tranchefort, contribuant à l’éclosion française d’un genre dont, jusqu’alors, les pays germaniques semblaient détenir l’exclusivité". Bref, voici un SACD de premier plan pour redorer le blason d’un musicien français injustement oublié, voire méprisé par un Debussy notamment.

Jean-Jacques Millo