Au programme de ce SACD en tous points remarquables, les deux Concertos pour violon de Bohuslav Martinu (1890-1959) et la Sonate pour violon seul de Béla Bartók (1881-1945). "Pour violon, Martinu composa deux concertos, une suite concertante pour violon et orchestre, un concerto da camera pour violon et orchestre à cordes avec piano et percussion, un duo concertant et un concerto pour deux violons et orchestre, souligne Marc Vignal. Le Concerto N°1 H.226 en trois mouvements, longtemps considéré comme perdu et retrouvé en 1968 seulement, est d’essence néobaroque, alors que le Concerto N°2 H.293, également en trois mouvements, plus lyrique, apparaît comme une sorte d’intermède détendu entre les deux premières symphonies". C’est le célèbre violoniste Yehudi Menuhin qui commanda à Bartók la Sonate pour violon seul Sz.117. "Dernière partition capitale du compositeur hongrois, et seule œuvre importante de la période américaine, elle clôt magistralement sa production de musique de chambre vouée aux cordes" (Alain Poirier). Frank Peter Zimmermann s’empare de ces partitions avec une ardeur indéfectible, porté par une profondeur du message musical exemplaire. Tout ici est évidence, tout ici est couleurs, tout ici resplendit, accompagné par le Bamberger Symphoniker que Jakub Hrusa dirige de mains de maître.
Jean-Jacques Millo On the program of this in-all-ways-remarkable SACD are the two Concertos for Violin by Bohuslav Martinu (1890-1959) and the Sonata for Solo Violin by Béla Bartók (1881-1945). “For violin, Martinu composed two concertos, a concerto suite for violin and orchestra, a da camera concerto for violin and string orchestra with piano and percussion, and a concerto duo and a concerto for two violins and orchestra,” states Marc Vignal. “The Concerto Nº1 H.226 in three movements, for many years considered lost then found in only 1968, is by essence neo-baroque, whereas the Concerto Nº2 H.293, also in three movements, more lyrical, appears to be a kind of relaxed intermediary between the two first symphonies.” It is the famous violinist Yehudi Menuhin who commissioned Bartók to write the Sonata for Solo Violin Sz.117. “The last major score by the Hungarian composer, and the only important work of the American period, it majestically closes his production of chamber music devoted to strings” (Alain Poirier). Frank Peter Zimmermann takes hold of these scores with indefectible ardor, inspired by an exemplary depth of musical message. All here is self-evident, all here is resplendent, accompanied by the Bamberger Symphoniker that Jakub Hrusa masterfully leads. Translation Lawrence Schulman |