Aujourd’hui encore, les enregistrements consacrés à Jacques Ibert (1890-1962) ne sont pas légion. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que nous accueillons celui-ci. Le compositeur français "accomplit ses études au Conservatoire de Paris en compagnie de ses amis Artur Honegger et Darius Milhaud avant d’obtenir le Grand Prix de Rome en 1919. Il deviendra vite un des compositeurs en vue de la jeune génération française, remarqué en particulier pour sa fine sensibilité, une fantaisie fortement teintée d’humour, la sûreté, enfin, de son métier" soulignait François-René Tranchefort. Ce SACD comprend "Louisville Concert", "Suite Symphonique" avec des titres évocateurs comme notamment "Le Métro", "La Mosquée de Paris" ou "Parade Foraine", le "Concerto pour Flûte et Orchestre" en trois mouvements, "Symphonie Marine" et "Escales" qui lui valut sa notoriété. Le Brandenburger Symphoniker, que dirige avec panache Peter Gülke, accompagne le jeu virtuose et élégant de Helen Dabringhaus. Bref, une petite perle discographique.
Jean-Jacques Millo |