Opus Haute Définition e-magazine

Tchaikovsky. Barber

Concertos pour Violon

Johan Dalene (violon). Norrköping Symphony Orchestra. Daniel Blendulf (direction)

BIS 2410, Outhere distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Le Concerto pour violon et orchestre en ré majeur Op.35 de Piotr Tchaikovsky fut créé à Vienne en 1881 sous la direction de Hans Richter. « D’une notoriété égale à ceux de Mendelssohn et de Brahms, le concerto de Tchaikovsky est le premier d’un compositeur russe à s’être imposé au répertoire ; ceux d’Alexis Lvov et d’Anton Rubinstein n’ont guère survécu à leurs auteurs, nous dit André Lischke ». Le concerto pour violon et orchestre Op.14 de Samuel Barber, datant de 1940 est d’un lyrisme exacerbé. C’est à partir de cette époque que le compositeur américain emploi « un langage volontiers dissonant, souligne François-René Tranchefort, d’une polytonalité à la manière de Darius Milhaud. Brève incursion, ensuite, dans le dodécaphonisme, mais jusqu’à son terme, l’œuvre de Barber aura évité de trop grandes audaces – se cantonnant généralement dans un « juste milieu » assez impersonnel et, surtout, faussement actuel ». Le jeune violoniste de vingt-ans, Johan Dalene, s’empare de ces deux compositions avec une maîtrise indéniable, au sein de laquelle l’évidence des respirations n’est pas le moindre atout. Admirablement soutenu par la direction de Daniel Blendulf dirigeant le Noorköping Symphony Orchestra, Johan Dalene est un musicien à suivre sans retenue aucune.

Jean-Jacques Millo

The Concerto for Violin and Orchestra in D major Op.35 by Piotr Tchaikovsky was first performed in Vienna in 1881 under the direction of Hans Richter. “As well known as the concertos by Mendelssohn and Brahms, the Concerto by Tchaikovsky is the first the Russian composer imposed on the repertory; those by Alexis Lvov and Anton Rubinstein hardly survived their composers,” states André Lischke. The Concerto for Violin and Orchestra Op.14 by Samuel Barber, dating from 1940, is of an intense lyricism. It is starting from this period that the American composer used “a language voluntarily dissonant,” emphasizes François-René Tranchefort, “of a polytonality in the manner of Darius Milhaud. Brief incursion, thereafter, in 12-tone, but the rest of his life the work by Barber avoided any great audacity – generally located in a ‘juste milieu’ that was impersonal and, above all, falsely contemporary.” The young violinist, Johan Dalene, twenty years old, takes hold of these two compositions with undeniable mastery, in which his phrasing is not the least merit. Admirably supported by the baton of Daniel Blendulf directing the Noorköping Symphony Orchestra, Johan Dalene is a musician to follow without hesitation.

Translation Lawrence Schulman

Visuel