André Lischke le souligne justement, « Aram Khatchatourian ne fut pas véritablement un compositeur-pianiste. Aussi le catalogue de ses œuvres pianistiques est-il assez limité, et contient-il peu de pages majeures. Comme un certain nombre de Soviétiques (Prokofiev, Chostakovitch, et surtout Kabalevski), il paya son tribut à la musique pour enfants, avec ses deux Albums (1947 et 1965). Dans la maturité, il produisit encore une Sonatine (1958) et une Sonate (1961) ». Nous retrouvons ces pièces sur cet enregistrement, à la fois courageux et remarquable, défendu par le talent du jeune pianiste Iyad Sughayer. Car du courage il en faut pour tenter d’imposer une musique pour piano quasiment oubliée aujourd’hui. Et pourtant, le jeu de notre artiste dégage un engagement des plus fascinants. Ses phrasés possèdent le souffle nécessaire, son toucher semble idéal et sa technique se fait oublier sous le charme des œuvres abordées. Bref, un SACD dédié au piano qu’il est urgent de découvrir.
Jean-Jacques Millo André Lischke rightly points out, “Aram Khatchatourian was not really a composer-pianist. Also, the catalog of his piano works is rather limited, and contains few major pages. As with a certain number of Soviets (Prokofiev, Chostakovitch, and above all Kabalevski), he paid tribute to music for children, with his two Albums (1947 and 1965). In his later years, he produced a Sonatine (1958) and a Sonata (1961).” We find these works on this recording, both courageous and remarkable, played with talent by the young pianist Iyad Sughayer. For, it takes courage to attempt to impose music for piano which is pretty much forgotten today. And yet, the playing by Lischke displays a most fascinating involvement. His phrasing possesses the necessary determination, his playing seems ideal and his technique is hidden under the charm of the works played. In short, here is an SACD dedicated to the piano that is urgent to discover. Translation Lawrence Schulman |