Opus Haute Définition e-magazine

Wolfgang Rihm

Wolfgang Rihm et l’Orgue

Martin Schmeding (orgue)

Cybele KIG 012, UVM Distribution

4 Super Audio CD hybrides stéréo/multicanal

Cybèle Records rend ici hommage à une figure remarquable de la musique contemporaine allemande, le compositeur Wolfgang Rihm né en 1952. Ce dernier fit ses études notamment auprès d’Eugène Welter Verne, Wolfgang Fortner et Humphrey Searle, mais également de Karlheinz Stockhausen et Klaus Huber. Wolfgang Rihm est également un essayiste reconnu et maître de conférences depuis 1973. Cependant, l’artiste demeure méconnu dans nos contrées. C’est pourquoi cette nouvelle parution discographique, s’inscrivant dans la collection « Musiciens en conversation », est une aubaine pour découvrir un pan important de l’inspiration du compositeur, celle liée au roi des instruments, l’orgue. Avec pas de moins de quatre SACD, dont une grande partie d’entre eux est consacrée notamment à des interviews et des improvisations de l’artiste, ces enregistrements mettent en lumière une véritable mine d’atmosphères à la fois fascinantes et étranges, passionnées et mélancoliques, que les doigts de l’organiste Martin Schmeding transforment en « cathédrale ». Néanmoins, nous regretterons l’impasse faîtes, une nouvelle fois, sur la traduction française. Ce qui rend évidemment plus difficile la découverte d’un compositeur et d’une œuvre d’une richesse indéniable.

Jean-Jacques Millo

Cybèle Records here pays tribute to a remarkable figure in contemporary Germany music, the composer Wolfgang Rihm, born in 1952. He studied most notably with Eugène Welter Verne, Wolfgang Fortner and Humphrey Searle, but also with Karlheinz Stockhausen and Klaus Huber. Wolfgang Rihm is also a recognized essayist and lecturer since 1973. Still, the composer remains little known. That is why this new release, part of the collection “Musicians in conversation,” is a godsend to discover an important part of the composer’s inspiration, that relating to the king of instruments, the organ. With no less than four SACDs, of which a large part of them are most notably devoted to interviews and improvisations by the composer, these recordings highlight a real treasure trove of atmospheres that are both fascinating and strange, passionate and melancholic, that the fingers of the organist Martin Schmeding transform into a “cathedral.” Nonetheless, we regret, once again, the lack of a French translation. Which obviously makes the discovery of a composer and a body of work undeniably rich more difficult.

Translation Lawrence Schulman

Visuel