« Le Concerto Grosso doit sa diffusion universelle à Corelli, bolonais de formation qui travaillait à Rome où il avait à l’époque des relations avec la France, nous dit Denis Arnold. En Angleterre, Corelli a fait l’objet d’un véritable culte et a été suivi par Geminiani et par Haendel dont l’opus 6 est un ensemble de douze concertos qui ajoutent un peu d’inattendu au style plus ordonné de Corelli. (qu’il s’agisse d’un mouvement dans le style d’une ouverture à la française, d’une fugue bien construite ou de quelques danses dans le style anglais, comme la matelote) ». Avec cette nouvelle parution Bernhard Forck poursuit donc son exploration de l’opus 6, offrant toujours le même discours musical en demi-teinte, dans lequel un certain manque d’engagement est toujours présent.
Jean-Jacques Millo |