Avec trois premières mondiales au disque, ce SACD, intitulé « The Butterfly Effect », nous fait pénétrer l’univers mystérieux de l’ineffable. « Papillon » Op.2 de Robert Schumann en est la porte d’entrée, suivie par la Sonate N°5, portant le titre de l’album, signée Jésus Rueda, puis les célèbres « Romances sans paroles » Op.30 de Félix Mendelssohn, « Seis caprichos sin titulo » de David del Puerto, « Adagio » D.178 de Franz Schubert, et pour finir, « Dues peces per a piano » de Joan Magrané. Ce voyage musical, somme toute hétéroclite, flirte quelque peu avec l’anecdotique. Aux côtés des grands noms de la musique romantique, les pièces contemporaines proposées font pâles figures, malgré le jeu pianistique rigoureux et appliqué de Noelia Rodiles. Bref, une parution pour laquelle nous pouvons néanmoins tendre l’oreille.
Jean-Jacques Millo |