Sous l’intitulé « Ciaccona » de ce SACD se cache une véritable merveille d’inspiration musicale, rendant encore plus universelle la musique de Jean-Sébastien Bach. Le guitariste chinois Bin Hu propose le « Prélude » de la Partita BWV 1006, la « Sonate » BWV 1001, la « Sonate » BWV 1003, la « Chaconne » de la Partita BWV 1004 ainsi que la « Sinfonia » BWV 156. Mise à part cette dernière, toutes les pièces abordées sont à l’origine pour violon, « l’un des instruments favoris de Bach et l’un des premiers qu’il ait pratiqué au sein des orchestres de chambre de Weimar et de Cothen. Lors de son premier séjour à la cour de Weimar, en 1703, il fut d’abord amené à rencontrer l’un des grands représentants du style polyphonique adapté au violon, Johann Paul von Westhopff qui, sans aucun doute, initia son jeune collègue à la tradition allemande des instruments polyphoniques et le familiarisa avec la technique des doubles cordes qui devaient devenir si importantes dans ses œuvres », souligne si justement Adélaïde de Place. Bin Hu, à la guitare, parvient à préserver l’âme du Cantor de Leipzig en sublimant son discours musical, pour lui donner une dimension humaine prégnante et inattendue. Un SACD de guitare classique essentiel.
Jean-Jacques Millo Behind the title “Ciaconna” of this SACD is hidden a true marvel of musical inspiration, making Jean-Sebastian Bach’s music even more universal. The Chinese guitarist Bin Hu proposes the “Prelude” from the Partita BWV 1006, the “Sonata” BWV 1001, the “Sonata” BWV 1003, the “Chaconne” from the Partita BWV 1004, as well as the “Sinfonia” BWV 156. Outside of the “Sinfonia” all the scores played are originally for violin, “one of Bach’s favorite instruments and one of the first he played as a member of the chamber orchestras of Weimar and of Cothen. At the time of his first stay at the Weimar court, in 1703, he met one of the great representatives of the polyphonic styles adapted for violin, John Paul von Westhopff, who without a doubt introduced his young colleague to the German tradition of polyphonic instruments and familiarized him with the technique of double chords which became so important in his works,” so rightly states Adélaide de Place. Bin Hu, on the guitar, manages to preserve the soul of the Cantor of Leipzig by exalting his musical discourse, in order to give him a pregnant and unexpected dimension. Here is an essential SACD of classic guitar.
Translation Lawrence Schulman |