Opus Haute Définition e-magazine

E. Kissin

The country called music

Greathall 096, Codaex Distribution

DVD stéréo

Le DVD commence par un morceau de Schumann et je suis resté stupéfait devant l'extrême médiocrité de la bande vidéo dont le tramage est grossier. Encore plus estomaqué quand à peine Kissin a-t-il joué quelques instants, l'on coupe brutalement et on passe à autre chose ! Et la voix d'une commentatrice se permet en plus de parler pendant que Kissin joue un morceau de Glinka lors d’ un récital, à Orange, en France. Avec une fois de plus dans une vidéo d'une mauvaise qualité... Le calvaire. Et la voix de la commentatrice remet cela après s'être tue quelques instants. De temps en temps, on assiste à un entretien avec Kissin qui ne dit pas grand chose de très intéressant. Franchement, après un portrait de Mravinsky très moyen, voici un désastreux et insupportable portrait de Kissin. Comment un éditeur peut-il oser présenter de telles vidéos médiocres et d'y rajouter des commentaires dont on se moque royalement ? Et ça n'arrête pas, elle cause, elle cause, elle cause et ne s'arrête jamais alors qu'on a une seule envie : écouter Kissin. Et bien sûr, ces commentaires sont seulement sous-titrés en anglais. Même lorsqu'elle se tait et qu'on peut entendre enfin Kissin jouer, l'image est tellement déplorable et la prise de son de mauvaise qualité qu'on a envie d'éteindre notre télévision. Un documentaire qui fait mal aux yeux et aux oreilles.

Yannick Rolandeau

Visuel