Cette nouvelle parution, consacrée aux Œuvres pour violoncelle et piano de Beethoven, fut enregistrée en public à Saint Petersburg, dans la petite salle de la Philharmonie. Elle propose donc, les douze Variations WoO 45 sur un air de l’oratorio de Haendel « Judas Maccabaeus », compositeur que le maître de Bonn admirait profondément, les douze Variations Op.66 sur un air de « La flûte enchantée » de Mozart (Ein Mädchen oder Weibchen), sept autres variations sur l’air (Bei Männern, welche liebe fühlen) du même opéra, ainsi que les cinq Sonates pour violoncelle et piano (Sonate N°1 en fa majeur Op.5 N°1, Sonate N°2 en sol mineur Op.5 N°2, Sonate N°3 en la majeur Op.69, Sonate N°4 en ut majeur Op.102 N°1, Sonate N°5 en ré majeur Op.102 N°2). Selon le musicologue François-René Tranchefort, ces dernières « furent, pratiquement, les premières œuvres importantes dans cette formation comportant, non seulement une partie de piano entièrement écrite, mais inaugurant l’aire de la sonate romantique avec violoncelle et sa construction incluant notamment de vastes introductions Adagio ». Avec une énergie exaltante, une spontanéité de chaque instant, une ferveur expressive indéniable, Marc Coppey et Peter Laul retrouvent le véritable « visage » de la musique de Beethoven, dans ce qu’elle a de plus inventif, de plus chaleureux, voire de plus authentique. La passion de ces deux artistes transpire de bout en bout de ces partitions admirables pour offrir, en partage, le caractère le plus humain d’un créateur de génie. Tout simplement l’art, dans sa dimension universelle.
Jean-Jacques Millo This new release, devoted to the works for cello and piano by Beethoven, was recorded in public in Saint Peersburg, in the small hall of the Philharmonie. It proposes the twelve Variations WoO 45 on an air from the oratorio “Judas Maccabaeus by Haendel, whom the Bonn master deeply admired, the twelve Variations Op.66 on an air from “The Magic Flute” by Mozart (Ein Mädchen oder Weibchen), seven other variations from the air (Bei Männern, welche liebe fühlen) from the same opera, as well as the five Sonates for Cello and Piano (Sonata N°1 in F major Op.5 N°1, Sonata N°2 in G minor Op.5 N°2, Sonata N°3 in A major Op.69, Sonata N°4 in C major Op.102 N°1, Sonata N°5 in D major Op.102 N°2). According to the musicologist François-René Tranchefort, these “were, practically speaking, the first important works in this formation that included not only an entirely written piano part, but also inaugurated the era of the romantic sonata with cello that most notably included vast Adagio introductions.” With exalting energy, spontaneity at each moment, and undeniable expressive fervor, Marc Coppey and Peter Laul give Beethoven’s music a true “face;” here it is at its most inventive, at its warmest, at its most authentic, one could say. The passion of these two artists is evident from beginning to end of these admirable scores, offering, sharing the most human character of a creator of genius. This is art in its universal dimension. Translation Lawrence Schulman |