Opus Haute Définition e-magazine

Sergei Prokofiev

Symphonies N°2 & 3

State Academic Symphony Orchestra of Russia. Vladimir Jurowski (direction)

Pentatone PTC 5186 624, Outhere distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

La Symphonie N°2 en ré mineur Op.40 de Prokofiev fut composée en 1924. « Elle illustre l’esthétique urbaniste et constructiviste des années 1920, qui avait trouvé son expression dans Pacific 231 de Honnegger, précise André Lischke ». La Symphonie N°3 en ut mineur Op.44 date quant à elle de 1928 et fait référence à l’opéra L’Ange de Feu dont elle utilise la thématique. A la tête du State Academic Symphony Orchestra of Russia, Vladimir Jurowski subjugue par un équilibre exemplaire des masses, laissant aux pupitres l’épanouissement nécessaire à l’éclosion de couleurs idéales. Son discours musical prend alors l’épaisseur d’une véritable incarnation et donne vie à un souffle puissant. Ses phrasés possèdent l’évidence des respirations chères à Karajan et c’est dans un geste unique et grandiose que le parcours symphonique s’achève. Dans une prise de son en DSD de belle facture, ce SACD est un ravissement.

Jean-Jacques Millo

Symphony N°2 in D minor Op.40 by Prokofiev was composed in 1924. “It illustrates the urbanist and constructivist esthetic of the 1920s, which found its expression in Pacific 231 by Honneger,” states André Lischke. Symphony N°3 in C minor Op.44 dates to 1928 and refers to the opera The Fire Angel of which it uses certain themes. At the head of the State Academic Symphony Orchestra of Russia, Vladimir Jurowski subjugates us with his exemplary balance of instrumental groups, allowing soloists to blossom with of ideal colors. His musical discourse is thus the stuff of incarnation and gives life to a powerful force. His phrases possess the respirations dear to Karajan and it is in a single and grandiose gesture that the symphonic journey concludes. In a sound recording in DSD that is well done, this SACD is a delight.

Translation Lawrence Schulman

Visuel