« Couleur » au singulier est l’intitulé de ce SACD remarquable. Mais bien évidemment elle n’est pas seule dans ce programme édifié avec pertinence et intelligence ; Mel Bonis (1858-1037) avec sa Sonate pour flûte et piano en quatre mouvements, Claude Debussy (1862-1918) et des extraits des chansons de Bilitis (Pour invoquer Pan, dieu du vent d’été, Pour que la nuit soit propice, Pour la danseuse aux crotales, Pour remercier la pluie au matin), André Caplet (1878-1925) avec Deux pièces pour flûte et piano (Rêverie, Petite valse), Henri Dutilleux (1916-2013) et sa Sonatine pour flûte et piano, Philippe Gaubert (1879-1941) avec sa Romance pour flûte et piano, et pour achever ce parcours musical fascinant, Charles-Marie Widor (1844-1937) et sa Suite pour flûte et piano. Programme exigeant s’il en fut, mais programme enthousiasmant d’une note à l’autre dans lequel Maria Cecilia Munoz et Tiffany Butt offrent le meilleur d’une interprétation placée sous le signe d’un engagement indéniable. Tout ici respire la musique, rien que la musique. Et c’est déjà beaucoup.
Jean-Jacques Millo “Color” in the singular is the title of this remarkable SACD. But, clearly it is not the only color in this program prepared with pertinence and intelligence: Mel Bonis (1858-1937) with his Sonata for Flute and Piano in four movements, Claude Debussy (1862-1918) and excerpts from the songs of Bilitis (To Invoke Pan, God of the Summer Wind, In Order That the Night Be Propitious, For the Dancer with Pit Vipers, To Thank the Morning Rain), André Caplet (1878-1925) with Two Pieces for Flute and Piano (Dreams, Small Waltz), Henri Dutilleux (1916-2013) and his Sonatina for Flute and Piano, Philippe Gaubert (1879-1941) with his Romance for Flute and Piano, and to conclude the fascinating musical journey, Charles-Marie Widor (1844-1937) and his Suite for Flute and Piano. Here is a demanding program if there ever was one, but one which is thrilling from one note to the next in which Maria Cecilia Munoz and Tiffany Butt offer their best in an interpretation placed under the sign of undeniable commitment. Everything here breathes music, and only music. Which is in itself a lot. Translation Lawrence Schulman |