John Neschling continue d’explorer l’univers symphonique du compositeur italien Ottorino Respighi avec toujours autant de bonheur. En témoigne cet enregistrement proposant « Trittico Botticelliano » de 1927 en trois mouvements, « Il Tramonto » de 1914 pour soprano et orchestre ainsi que « Vetrate di Chiesa » datant de 1926 en quatre mouvements. Car comme le dit François-René Tranchefort : « Respighi tenta tout à la fois d’endiguer les débordements du vérisme triomphant, de renouer avec les plus nobles traditions musicales de son pays tout en créant une sorte d’art mélangeant post-romantisme et impressionnisme – voire néo-classicisme- déployé dans de grandes fresques symphoniques à l’orchestration gorgée de luxuriance et de sensualité ». La soprano Anna Caterina Antonacci prête sa voix chaleureuse au « Tramonto » alors que John Neschling trouve une inspiration de chaque instant pour un SACD tout simplement indispensable et incontournable.
Jean-Jacques Millo John Neschling continues to explore the symphonic universe of the Italian composer Ottorino Respighi with the same wonderful results. For example, this recording proposes “Triattico Botticelliano” from 1927 en three movements, “Il Tramonto” from 1914 for soprano and orchestra, as well as “Vetrate di Chiesa” dating from 1926 in four movements. For, as states François-René Tranchefort: “Respighi tried, all at the same time, to restrain the excesses of exultant verismo, to renew with the most noble musical traditions of his country while creating a kind of art that mixed post-romanticism and impressionism – even neo-classicism – deployed in grand symphonic frescos with orchestrations chock full of luxuriance and sensuality.” The soprano Anna Caterina Antonacci lends her warm voice to “Tramonto” while John Neschling finds inspiration in each moment for an SACD that is quite simply indispensable and a must-have.
Translation Lawrence Schulman |