Opus Haute Définition e-magazine

Nicolo Paganini

24 Caprices pour violon seul

Sueye Park (violon)

BIS 2282, Outhere distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Autre enregistrement au minutage tout aussi généreux, plus de 80 minutes, les 24 caprices de Paganini pour violon seul par la violoniste sud coréenne de dix-sept ans, Sueye Park. Cette dernière ne cache pas l’ampleur de la tâche : « Il m’a fallu beaucoup de travail, de discipline, une bonne collaboration ainsi que de la préparation « mentale ». L’examen des différentes éditions et des fac-similés de la main de Paganini ont mené à de nouvelles idées et à des découvertes », avant d’ajouter : « J’ai plusieurs fois interprété ces pièces en concert avant cet important enregistrement. Je n’avais que cinq jours pour enregistrer les pièces les plus difficiles de tout le répertoire pour violon seul ». Paganini jouait sur un Guarneri Del Gesu et c’est sur un tel instrument, datant de 1739, que Sueye Park délivre son « envoûtement » musical. Car il s’agit bien de cela à l’écoute de ce SACD remarquablement enregistré par Marion Schwebel. Dans un élan passionné, fervent, lumineux, la jeune musicienne « transfigure » une partition célébrissime, tout en maitrisant, au sein d’une rigueur indéniable, une sonorité unique. Voici donc la référence moderne de ces pages dont nombre de compositeurs se sont inspirés.

Jean-Jacques Millo

At more than 80 minutes, this is a generous recording of the 24 caprices of Paganini for violin solo by the South Korean violinist Sueye Park, who doesn’t hide the difficulty of the task: “It required a lot of work on my behalf, discipline, positive collaboration as well as mental preparation. The examination of different editions and facsimiles from the hand of Paganini lead me to new ideas and discoveries.” He adds: “I interpreted these pieces in concert several times before this important recording. I only had five days to record pieces that are the most difficult in the solo violin repertoire.” Paganini played on a Guarneri Del Gesu, and it is on a same instrument, dating from 1739, that Sueye Park delivers his musical spell. For, that is what this SACD, remarkably recorded by Marion Schwebel, is. With enthusiasm that is passionate and luminous, this young musician transfigures a celebrated score, while mastering a unique sonority with undeniable rigor. Here then is the modern reference of these pages which inspired a good number of composers.

Translation Lawrence Schulman

Visuel