Opus Haute Définition e-magazine

Franz Schubert

Quatuors à Cordes N°10 & N°13

Quartetto Italiano

Pentatone PTC 5186 232, Outhere distribution

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Résurrection d’un enregistrement quadriphonique de 1976 paru jadis sous étiquette Philips. Le remastering DSD de 2015 est une merveille de précision, rendant aux timbres instrumentaux leur beauté d’origine. Deux Quatuors à cordes de Franz Schubert sont présents. Le Quatuor N°10 datant de 1813 mais qui est en fait le septième est « l’œuvre d’un musicien alors âgé de seize ans, qui venait de quitter le Konvikt pour s’inscrire, le mois suivant, à l’Ecole normale d’instituteur » (François-René Tranchefort). Le Quatuor N°13 en la mineur « Rosamunde » de 1824 est d’une toute autre facture, à l’ambition déclarée : « Je veux, de cette façon, me frayer la voie vers la symphonie » écrivait alors Schubert. Et François-René Tranchefort d’ajouter : « Telle quelle, cette grande partition, inaugure l’ensemble des trois derniers Quatuors à cordes, les plus ambitieux, certainement les plus émouvants aussi, composés de 1824 à 1826 ». Le Quartetto Italiano délivre une expression en accord avec leur vision profondément humaine du compositeur, laissant la musique s’épanouir au sein d’une sérénité où la mélancolie n’est jamais très loin. Du grand Art !

Jean-Jacques Millo

This is the resurrection of a quadraphonic recording from 1976 that was at that time issued on the Philips label. The 2015 DSD remastering is a marvel of precision which restores the original beauty of the instruments’ tones. Two String Quartets by Franz Schubert are presented. The Quartet N°10 dating from 1813, which in fact is his seventh, is “the work of a musician who was sixteen years old at the time, and who had just left the Konvikt in order to enroll the following month in the University of Professors (François-René Tranchefort).” The Quartet N°13 in A minor “Rosamunde” from 1824 is an altogether different case, whose ambition was declared: “I want, in this manner, to make my way towards the symphony,” then stated Schubert. And François-René Tranchefort adds: “As it is, this great score inaugurates the group of the last three string quartets, which are the most ambitious, certainly the most moving too, composed from 1824 to 1826.” The Quartetto Italiano gives expression in accord with their profoundly human vision of the composer, allowing the music to bloom at the heart of a serenity wherein melancholy is never very far away. Here is Art with a capitol A!

Translation Lawrence Schulman

Visuel