Opus Haute Définition e-magazine

Bartok. Honegger. Stravinsky

Œuvres pour orchestre

Leningrad Philharmonic Orchestra. Yevgeny Mravinsky (direction)

Praga Digitals PRD 350 087, Harmonia Mundi Distribution

Super Audio CD hybride stéréo

Le grand chef d’orchestre russe Yevgeny Mravinsky est ici à l’honneur avec un programme copieux comportant « Musique pour cordes, percussion et célesta » de Béla Bartók, la symphonie N°3 « Liturgique » d’Arthur Honegger et « Agon » d’Igor Stravinsky. Trois partitions « essentielles du XXe siècle rendues dans leur puissance originelle par Yevgeny Mravinsky, chef russe polyculturel, aussi strict quant au respect de la lettre qu’au rendu des vraies humanités d’un siècle connu plus pour sa violence que par ses chefs-d’œuvre », souligne avec pertinence Pierre-Emile Barbier. Mais ce musicien génial était aussi connu pour son érudition, comme le précise son épouse Alexandra Vavilina : « Son vaste horizon intellectuel –connaissance des langues européennes, des philosophies anciennes et modernes, son goût pour la poésie, une mémoire musicale hors du commun…- l’aida à trouver sa vérité dans toutes choses, tant musicales, artistiques que quotidiennes, en fait à être un humaniste presque visionnaire… ». Avec des captations de 1965, 1967 et 1968, ce SACD est une aubaine pour notamment tous les admirateurs du grand chef russe.

Jean-Jacques Millo

The great conductor Yevgeny Mravinsky is here honored with a copious program that includes “Music for Strings, Percussion and Celesta” by Béla Bartók, the Symphony N°3 “Liturgical” by Arthur Honnegger, and “Agon” by Igor Stravinsky. Three scores “essential to the 20th century restored to their original force by Yevgeny Mravinsky, polycultural Russian conductor, as strict formally as with the true humanity of a century more known for its violence than for its masterpieces,” states with pertinence Pierre-Emile Barbier. But this genial musician was equally well-known for his erudition, as his wife Alexandra Vavilina notes: “His vast intellectual horizon – knowledge of European languages, ancient and modern philosophies, his taste for poetry, a rarely encountered musical memory – helped him find his truth in all things, whether musical, artistic, or every day, in fact being a humanist quasi-visionary…” With recordings from 1965, 1967, and 1968, this SACD is a godsend for all admirers of the great Russian conductor.

Translation Lawrence Schulman

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